Comment choisir des leaders éthiques qui ne voleront pas les richesses du peuple.... 4 conseils stratégiques.

Dr. Azzedine Mezbache est psychologue clinicien, interculturel, et du travail, 41 ans aux USA, expert en diversité culturelle et a enseigné l'éthique, la réflexion critique, la psychothérapie, la psychologie, le management, et le leadership pendant des années aux USA.

"Even in the minority of one, truth is still the truth." (Ghandi)

"Le citoyen devrait être au centre de tout, " (Obama)

Préambule : Ayant vécu 41 ans aux USA, une culture pragmatique, proactive, projetée sur des contrôles préventifs futures efficaces qui 1) utilise la méthode scientifique pr évaluer, contrôler, et prédire le comportement humain, et pour qui 2) le rationnel et la logique régissent tout, et 3) ayant enseigné la réflexion critique, le leadership positif et négatif pendant des années (licence jusqu'au doctorat), en plus de mes cours de psychothérapie, de psychologie clinique, du travail et interculturelle, j'ai vu (et appris de ces leaders rationnels et  charismatiques américains de ce Grand pays démocratique), "le meilleur des mondes possibles," (Voltaire), imparfait mais perfectible,  l'application intelligente, astucieuse et pragmatique, sur le terrain de a) de stratégies rationnelles et efficaces de la part des entreprises étatiques et privées qui font leur devoir d'embaucher des leaders éthiques, science en main, qui serviront éthiquement leurs entreprises et le citoyen. Mais ces entités américaines vont au delà de ces stratégies. Vivre ds la future oblige.

Voici, ci-dessous, leurs modes de "strategic thinking." Grosso modo, ils se disent, bien à l'avance, "supposons que le responsible qu'on choisit aujourd'hui décide demain de voler les deniers publiques ou privés, et/ou accepte d'être corrompu, mettons en place des lois, des règles et des contrôles super efficaces, pour qu'il ne puisse voler. Même s'il est très motivé à voler. Soyons 110% sûr qu'ils ne le pourrait." C'est ce qu'on appelle aux USA, "the proactive approach," une valeur  de base qui définit cette culture qui vit ds le future, (on vit ds le présent), un principe inhérent à la réflexion critique (que j'ai enseignée pendant des années a leurs enfants) à l'opposé de la " reactive approach," très commune chez nous ; on réagit après l'événement, après le scandale, après qu'ils aient rempli leurs poches (i.e.; ces gouvernants de paille qui aujourd'hui tombent des années après leurs méfaits). 

Ces géants admins américains que je connais bien,  installent des contrôles hyper-sûrs,  hyper-efficaces, (ce qui manque énormément chez nous ; une occasion propice pr les fonctionnaires malhonnêtes, petits et grands, de voler les richesses de notre peuple). Pourquoi volent-ils? C'est très simple. Parce qu'ils peuvent. Un système inadéquat basé sur les émotions et les "contrats" verbaux  (i.e.; je fais confiance a mon ami, le maire d'Alger) le leur permet.  Ils profitent des "troues," et des lacunes d'un système inefficace, a la "suisse cheese."

Les voilà ci-dessous, basés sur mon expérience extensive du comportement humain, 45 ans d'études de la nature humaine, de l'enseignement de la réflexion critique aux futures cadres de cette nation ouverte et démocratique et l'étude approfondie des styles de management interculturel et du leadership (que j'ai enseignée aux USA et à l'Institut de Mgmt Algero-Américain, a Hydra, Alger, en 2015. Embauché sans ma3rifa, un miracle!!!); * voir "footnote" (note de bas de page) ci-dessous. 

Ces 4 conseils, si implémentés rigoureusement, (nb: on me rénumère pleinement aux USA pr ce genre de conseils), en fait, la CIA, en 1986, just après mon doctorat,  reconnaîssant un diamond ds la boue de ce monde, (à l'encontre du régime algérien aveugle et omni-arrogant), tenta de me recruter pour bénéficier de ce que je sais sur la nature humaine et surtout sur la diversité culturelle (expert en 35 cultures), et j'ai REFUSÉ de mettre mes compétences a leur service. On n'achète pas mes "skills" ("compétences") pr faire du mal et manipuler les peuples libres.

J'offre ici, au futures leaders algériens et à mon peuple, gratis, ces mêmes compétences, en gratitude pr le peuple qui a payé partiellement pour ma formation aux USA, Master en psychologie clinique. J'ai dû payé pr mon doctorat a cause (difficile à croire, hein!!!) d'une erreur administrative de la part de ces fonctionnaires ineptes a cette embassade algérienne à Washington DC gouvernée par le ktef. La médiocrité personnifiée.  L'ingratitude envers notre peuple est un péché ds mon dictionnaire des valeurs humaines. 

A l'aube de cette nouvelle république libre, démocratique et juste, mettons nos aptitudes, nous, cadres locaux et membres des diasporas de part le monde (7 millions), au service de notre peuple.  Soyons redevables au pays qui nous a bercé (svp, lisez mon entretien, lien ci-dessous, sur El Watan sur ce sujet,  en 2015). Soyons proactifs et non réactifs :

1) Évaluons, dès le départ, dès l'embauche, les richesses spécifiques des leaders choisis, établissons un "baseline" (base de départ), un des principes de la méthode scientifique pr prédire les événements futures.

Cette stratégie américaine astucieuse, de "baselines," écrite en noir et blanc, quantifie, évalue et  enregistre, dès l'embauche, preuves en main, la fortune présente d'un future leader (e.g.; pdg de Sonatrach, ministre de la justice, ministre des finances, etc.),  jettant la lumière sur les ressources, et les richesses présentes, acquises "honnêtement" par le candidat choisi. En anglais on utilise l'expression "establishing a baseline." (établir une base, un point de référence). Si ce responsable-là s'enrichit, ds 2 ans par exemple, on n'a qu'à comparer les richesses accumulées actuellement a celles à l'origine, (et à son salaire), preuves en main toujours. Democratie oblige.  Même Trump l'arrogant ne pouvait échapper a cette procédure. Il avait essayer de résister cette approache, et ne voulait pas qu'on catalogue ses ressources mais a dû se plier parce qu'aux USA "no one is above the law," même pas le président. Allez dire ça a fakhamatoukoum. Quel honte!!

2) Ajoutez cette question importante à tout formulaire d'embauche rempli par un candidat ds toute entreprise étatique et pour tout haut poste :

"Do you know anyone working at this organisation? If yes, name their position?" ("connaissez vous quelqu'un qui travaille pr cette présente entreprise? Si oui, qui c'est?").

Les entreprises étatiques américaines dès les années 60 ont décidé d'ajouter cette question importante à tout formulaire d'embauche rempli par un candidat ayant pr but de lutter contre le favoritisme, le népotisme, et la discrimination, l'équivalent de la ma3rifa, le ktef, le benamiss, et le clanisme chez nous (nb : saviez-vous que la majorité des généraux et des ministres algériens sont issus d'une seule petite ville en Algérie :  Nedroma. Coïncidence? Le clanisme et le benamiss à l'oeuvre. Quelle honte!!!) :

Si le candidat dit "oui" et il nomme le nom et la position de la personne en question, alors, a) les responsables s'assurent que ce candidat n'aurait pas un entretien d'embauche avec la dite personne, ("conflict of interest"), b) on s'enquérit un peu plus de la relation entre le candidat et la personne qu'il connaît, c) s'il est embauché parce que compétent, on s'assure aussi qu'il ne travaillera pas sous la supervision de la dite personne.

Supposons que le candidat mente prétendant qu'il ne connaît aucune personne ou personnes à cette organisation, ce mensonge, si et qd il est découvert, lui coûterait chèrement : Cette phrase qui suit est clairement notée sur le formulaire d'embauche, juste après la question en question : "nb : Vous serez viré automatiquement si vous mentez en réponse à cette question, même si ce mensonge est découvert plusieurs années après votre embauche par cette organization."

Les entreprises américaines haïssent le mensonge. "S'il ment aujourd'hui, il mentira demain." pensent-ils.  Cette stratégie est tellement efficace mêmes les entreprises privées l'avaient adoptée. Le rationnel et le sens de justice à l'oeuvre. Si on appliquait cette stratégie chez nous, je vous parie,  a) on virerait aujourd'hui 60-80% des employés ds nos entreprises étatiques mais on eradiquerait aussi le ktef, le benamiss, le nepotisme,et le favoritisme ds nos entreprises, des cancers sur la peau de notre pays. Une question de justice vraiment. Notre pays esr géré par des "cadres" médiocres alors que les cadres compétents sont ds la rue désoeuvrés refoulant leur colère justifiée, ou/et fuyant ce régime qui les méprise vers des paturages plus verts où leurs compétences sont valorisées.  Qui peut les blâmer? C'est injuste que ces  superviseurs et ces managers embauchent  les médiocres qu'ils connaissent aux dépends des compétents qu'ils ne on ne connaissent pas. 

3) Installez des contrôles efficaces utilisant la technologie numérique moderne, protégeant les ressources de nos entreprises étatiques (et mêmes privées). Les logiciels d'aujourd'hui sont si sophistiqués et si efficaces ils "attrappent" ceux qui volent, falsifient, surfacturent, créent des comptes fictifs, etc. Ils sont attrapés même 1-10 ans après que le crime ait été commis. Par exemple, il ya des médecins malhonnêtes aux USA (l'exception et non la règle) qui "traitent" les personnes sdf (sans domicile fixe) puis surfacturent le gouvernement s'enrichant énormément. On les attrappe la main ds le sac, tt le temps, des années après leurs délits pour une raison très simple (voir conseil numéro 4 ci-dessous) ds une culture où tout est écrit et signé, contrôlé et recontrôlé. Responsibilisant tt signataire, on diminue les tendances criminelles.

4) Créez un système de récompense pécuniaire pour tt citoyen qui dénonce ceux qui volent l'argent du peuple. Le "Whistleblower Act" américain récompense tout dénonciateur avec 10% des revenus mal acquis récupérés.  Lol. La secrétaire de Bouchouareb deviendrait une millionnaire.  "L'argent est le motivateur le plus proche d'un motivateur universel," ont conclu les études rigoureuses entreprises par les psychologues du travail américains. Cette astuce va motiver le citoyen moyen à dénoncer les abus ds toute entreprise étatique ou même privée, (nb : vu le maltraitement et la hogra fréquents ds nos entreprises certains employees dénonçeraient leurs patrons gratis, sans récompense).  On voit déjà actuellement comment le hirak a encouragé les employés a dénoncer leurs patrons. D'où, pensez-vous, Abdou Semmar, ce brave journaliste militant, déniche ses sources dénonçant le gaspillage, la malhonnêteté, et la corruption étatique ? Pensez-y.  

A lire : 

«Les conséquences du stress sont désastreuses en Algérie.» publié par El Watan, Novembre 20, 2014.

Ce lien est plus fiable :

https://www.djazairess.com/fr/elwatan/478409

http://www.elwatan.com/hebdo/magazine/les-consequences-du-stress-sont-desastreuses-en-algerie-20-11-2014-278409_265.php

reproduit par villagekabyle.com,

http://villagekabyle.com/blog/2014/11/les-consequences-du-stress-sont-desastreuses-en-algerie/

"Psychologie de la Corruption en Algérie," publié par Lematindz, le 11 Novembre 2017.

http://www.lematindz.net/mobile/news/24839-psychologie-de-la-corruption-en-algerie.html

* Un grand merci a Dr. Abdelhak Lamiri, économiste extraordinaire, leader intègre et éthique, la fierté de notre pays, formé aux USA, sous l'encadrement du père du management américain lui-même ; Dr. Peter Drucker, (mon héros aussi). Président à l'IMAA; (Institut de Mgmt Algero-américain), a Hydra, Alger, qui, en 2015, m'avait embauché sans ma3rifa,juste mes compétences, pr enseigner, en français, le "Management Interculturel" (doctorat) et en Anglais, le "Business Communications," (MBA). Je suis touché et éternellement reconnaissant. Un bon exemple à nos futures leaders universitaires et d'entreprises. Il faut faire l'éloge des leaders algériens qui font du bien. Et ils ont besoin de ce feedback pour qu'ils redoublent leurs efforts de continuer a faire du bien pour notre peuple et pour  qu'un jour, on l'espère, notre peuple arrivera a rivaliser les pays occidentaux, matériellement et morallement. 

Nothing is impossible when we dream big. Long live our beloved country.