• Démocratie Now

    Ami Belhadj Djamel Eddine, la plupart des algériens que je ne blâme pas n'ont pas beaucoup d'expérience avec la vraie démocratie comme pratiquée ds les pays qui l'ont étudiée et appliquée. Un poste détaillé sur ce sujet bientôt.  Je la vis, la respire, la pratique chaque jour aux USA pendant 41 ans. Ça va au-delà de l'expression libre. L'un des plus grands challenges pr l'algerien moyen est le respect de l'opinion de l'autre et j'ajoute emphatiquement ; "MÊME S'IL A TORT." La plupart des algériens ne comprennent pas que 1) qd l'autre n'est pas libre d'errer, 2) qd on lui met de la pression pr qu'il adopte nos points de vue et 3) qd on le stresse, c'est pas de la démocratie c'est de l'autocratie ("j'ai raison, tu as tort" en un mot). Un conditionnement très fort où on impose nos valeurs sur autrui comme si c'est "normal," de l'imposer,  notre culture rend difficile l'adoption d'une démocratie comme l'ont inventé les grecques d'antan. L'algerien moyen a un problem énorme avec ces assertions démocratiques (comme appliquées aux USA par exemple)  surtout la 1ere assertion :

     

    1) "Je défendrai ton droit de différer, avec ma vie," que de fois j'ai entendu les américains le dire, la raison pr laquelle ils ne s'emportent presque jamais durant leurs discussions les plus importantes.

     

    L'algerien moyen d'aujourd'hui ne peut dire ou accepter ces expressions démocratiques :

     

    2) "je n'ai pas un monopole sur la vérité," 

    3) "je ne sais pas"

    4) "les voilà mes preuves,"

    5) "ce n'est qu'une opinion et non un fait. Il se peut que j'ai tort."

    6) "je voudrais t'inclure ds cette décision importante."

     

    Qd j'utilisais certaines de ces expressions ds mes cours a une université internationale (US I U) a San Diego où 100 cultures sont représentées (et j'étais le président de l'union des étudiants durant mon doctorat), je peux deviner presque exactement les étudiants nouveaux venus aux USA et leurs pays d'origine, par leurs réactions stupefaites, surtout ceux venus des pays arabes;  ILS NE SONT PAS HABITUÉS A LA DÉMOCRATIE. On la vit. On ne l'apprend pas ds un livre. L'apprentissage cognitif ne peut surpasser l'apprentissage qui dérive de l'expérience vécue. De préférence les deux. Num 6 ci-dessus:  "Inclure l'autre", est un principe-pilier de la démocratie. Ils préfèrent l'exclusion, comme pratiquée par notre régime par exemple : la plupart des généraux et ministres algériens provenant de Nedroma? "Exclusion at its best." L'exclusion personnifiée. Rien de démocratique.

    Avec le temps et petit a petit l'algerie deviendra démocratique qd les algériens deviendront convaincus que qd ils incluent l'autre, respectant son opinion, diffèrant poliment, faire la différence entre une opinion et un fait, etc. ils y font un allié et non un ennemi.

    Docteur Azzedine Mezbache.


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :